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ORL, d'hier à aujourd'hui.

Les premiers pas de l’ORL

Dans les Manuscrits d’Eber, l’un des plus anciens documents scientifiques connus, apparaissent les premières traces de réflexion sur l’Otorhinolaryngologie, (ORL). Ces documents décrivent des blessures aux os temporaux et comment elles affectent l’auditions, la respiration et la parole, mais également les soins possibles pour traiter des maux comme le vertige ou les acouphènes. En Grèce, Aristote pense que l’audition vient d’une poche d’air située dans l’oreille interne qui vibre, créant ainsi une réponse au son. Il explique alors la surdité par l’absence de celle-ci à la naissance et la perte progressive d’audition avec l’âge par le fait que cet air s’échapperait petit à petit. Pendant ce temps, Alexandre le Grand réalise lui-même une des premières trachéotomies sur un de ses soldats à l’agonie. Il faut attendre la Renaissance pour que de nouveaux progrès et recherches soient fait en ORL. C’est à cette période que l’anatomie connaît son essor, on décrit les muscles du tympan, les sinus, la totalité du larynx, les cavités nasales et même les différents cartilages qui composent cette partie du corps. Au début du XVIIIe siècle, Vasalva pratique des dissections sur plus d’un millier de têtes et décrit la discontinuité de la chaîne ossiculaire comme une cause de la perte auditive. Au même moment Giovani Morgani étudie les cordes vocales qu’il compare à celle d’un violon. Au milieu du XVIIIe siècle, Alfonso Corti étudie plus de 200 cochlées de chats, de chiens, de porcs, de moutons, de lapins, de rats et d’êtres humains. Il publie par la suite ses résultats : « Recherches sur l’organe de l’ouïe des mammifères ». En 1861, Prosper Ménière décrit la triade classique du trouble qui porte son nom : vertiges périodiques, perte auditive et acouphènes. Les médecins de l’époque associent ce trouble à la congestion du cerveau et traitent les patients avec des exsanguinations violentes et des médicaments puissants. Ménière décrit son expérience personnelle et présente cette maladie comme un trouble de l’oreille interne et non comme une maladie du cerveau. Au milieu du XIXe siècle, Adam Politzer développe de nouveaux dispositifs médicaux pour le diagnostic et le traitement des maladies de l’oreille. Il est également à l’origine de plusieurs instruments chirurgicaux tels qu’un perforateur d’oreille ou encore un couteau chirurgical. Il révolutionne le diagnostic clinique des maladies auditives en inspectant la membrane tympanique illuminée (qui a conduit à l’otoscope actuel) et développe le premier atlas illustré de la membrane tympanique avec des dessins en couleurs réalisés par lui-même. En parallèle, la première laryngectomie est réalisée à Vienne par Theodor Billroth sur un patient qui a ainsi pu vivre quelques mois de plus. Il évoque des complications sur d’autres interventions comme la respiration ou des difficultés pour avaler. Début XXe siècle, l’otologie et la laryngologie deviennent l’Otolaryngologie. Quelques années plus tard, et avec l’ajout de la spécialité de la rhinologie, le terme d’Otorhinolaryngologie apparaît et demeure encore de nos jours.

L’ORL moderne et nos solutions d’accompagnement

Depuis plus de 50 ans maintenant, l’ORL dépasse le cadre de l’oreille, du nez et de la gorge pour s’étendre sur toute la zone de la tête et du cou. Nos simulateurs sont des outils pédagogiques qui accompagnent l’enseignement et l’entraînement des apprenants que ce soit en formation initiale ou continue. Réalisme, précision et fidélité anatomique font de nos simulateurs de véritables atouts pour accompagner et accélérer la courbe d’apprentissage en ORL.

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